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De quoi parlons-nous?

La Région a un rôle de chef de file en matière de planification et d’organisation des mobilités, en lien avec les intercommunalités afin d’éviter l’existence de zones blanches non couvertes par les réseaux de transports sur le territoire, au-delà de la gestion des services de TER et de transports interurbains. Grâce à rev3 la Région s’engage ainsi à développer de véritables services de mobilité, centrés autour de l’usager, et mettant en œuvre une articulation entre les différents modes de transports, avec comme point de mire la préservation de l’environnement, à l’horizon 2030 puis 2050.

Sur le territoire régional, les épisodes de pics de pollution, dont l’intensité et la durée s’amplifient chaque année, vont entrainer de manière régulière des restrictions de circulation pour les véhicules polluants à travers la mise en œuvre de Zones à Faibles Émissions (ZFE). Les véhicules possédant une carburation « propre » de type électrique, Gaz Naturel Véhicule (GNV) et hydrogène seront privilégiés pour pouvoir circuler. D’où la nécessité de mailler le territoire régional en bornes de recharge pour véhicules électriques et en station d’avitaillement (GNV et hydrogène), et l’importance économique pour les entreprises et les collectivités d’équiper leurs flottes (poids-lourds ou véhicules utilitaires légers) en carburation bas-carbone.

Soutenir la structuration de ces trois filières est donc une priorité, ainsi que le développement d’une stratégie régionale en faveur de l’électromobilité avec pour objectif de faire des Hauts-de-France la première région de France.

Les enjeux de la mobilité électrique

La transition vers l’électromobilité est un élément important de la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports fortement émetteur en utilisant des énergies non fossiles. Dans l’optique de rev3, elle est également une opportunité pour développer de nouvelles filières et de nouveaux emplois.

rev3 est engagé dans le développement de l’électromobilité. Et sur ce point capital, les Hauts-de-France se différencient par trois points forts :

  • Batteries,
  • Chaîne de traction électrifiée,
  • Infrastructures de recharge et de stockage.

Ainsi, dans le domaine des batteries électriques, la région a accueilli à Douvrin (62) la société Automotive Cells Compagny, dont l’usine « GigaFactory » fabrique des batteries. Sur le plan environnemental, l’implantation de cette nouvelle activité contribue à la dynamique en faveur de la réduction des gaz à effets de serre et la lutte contre le réchauffement climatique. Au-delà de la production elle-même de batteries, qui devrait débuter fin 2023-début 2024, elle permettra aussi d’appuyer sur le volet « recherche » avec un axe de développement de nouvelles générations de cellules et de modules qui seront intégrés demain à ces batteries électriques.

Fin 2015, une centrale d’achat réunissant une vingtaine de collectivités du Nord et du Pas-de-Calais a été créée. Elle a pour objet de piloter un réseau de plus de 400 bornes de recharge intitulé « pass pass électrique » à un tarif préférentiel.

Fin 2021, le réseau compte 2 200 abonnés sur le territoire du Nord et du Pas-de Calais. Parallèlement des accords passés avec d’autres réseaux donnent accès à plus de 10 000 autres bornes présentes dans la région (dans l’Oise, dans la Somme et dans l’Aisne) et sur l’ensemble de la France.

Les enjeux de la mobilité Gaz Naturel Véhicule (GNV)

Principal carburant alternatif utilisé dans le monde, le Gaz Naturel Véhicule (GNV) est particulièrement adapté aux véhicules poids lourds. Par rapport à une motorisation Diesel EURO VI, le GNV présente des avantages environnementaux indéniables :

  • Une baisse de 90 % des émissions de particules fines,
  • Une baisse de 70 % des émissions d’oxydes d’azotes,
  • Une baisse de 50 % des nuisances sonores,
  • Une baisse de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Cette baisse atteint 80 % si le gaz utilisé est d’origine renouvelable (produit par méthanisation par exemple). On parle alors de bio-GNV.

L’utilisation GNV est émergente dans la région. Son développement est lié à celui de la méthanisation, afin d’aboutir à des moyens de transports de plus en plus décarbonés. Ce développement est particulièrement important dans notre région avec une production prévisionnelle multipliée par 10 entre 2020 et 2030.

De plus, le GNV permet des économies de fonctionnement par rapport au diesel et peut donc s’avérer compétitif. Cependant, le surcoût de 20 à 30 % sur l’achat du véhicule et la faiblesse d’un marché de l’occasion encore émergeant sont des prises de risques difficiles à assumer pour ce secteur d’activité dont les marges sont faibles.

Dans la perspective de rev3, la Région a signé en septembre 2016 un Manifeste pour une ambition économique partagée « faire de la Région Hauts-de-France la première région européenne d’injection du biométhane ».

Elle a également signé en décembre 2017 un Manifeste pour le développement de la filière GNV et BioGNV, en s’engageant en particulier à « favoriser le déploiement de stations GNV dans nos territoires et des offres de GNV alimentées par des énergies renouvelables ».

Les enjeux de la mobilité hydrogène

L’hydrogène suscite un intérêt grandissant dans le débat sur la transition énergétique, et notamment dans la mobilité. En effet, il peut être produit à partir d’énergies renouvelables et ensuite être restitué sous forme d’électricité par une pile à combustible, sans émission polluante.

Toutefois, aujourd’hui la filière n’est pas assez mature, son lancement est dépendant de l’intervention publique, qui lui permettra une certaine visibilité et des aides financières pour les premiers déploiements. Étant donné sa volonté d’accompagner le déploiement de l’hydrogène dans le cadre de la mise en œuvre de rev3, la Région souhaite agir sur la demande en hydrogène en apportant une aide à l’acquisition de véhicules à l’hydrogène afin de sécuriser les projets régionaux de production d’hydrogène décarboné et concrétiser les investissements.

La Région Hauts-de-France compte à ce jour une seule station hydrogène décarbonée qui fournit de l’hydrogène au Syndicat mixte des transports Artois Gohelle pour le fonctionnement de leur six bus à hydrogène, opérationnels depuis mai 2019. L’objectif est donc de soutenir l’acquisition de 100 véhicules à l’hydrogène pour les flottes captives de collectivités ou d’entreprises, de manière à augmenter la demande d’hydrogène sur le territoire et ainsi déclencher l’investissement dans les stations.

Actions réalisées

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