Favoriser la structuration des filières du mix énergétique des Hauts-de-France
Le changement climatique et la diminution des ressources énergétiques fossiles constituent des enjeux majeurs. Biométhane, solaire ou hydrogène, l’objectif est d’augmenter la part des énergies renouvelables pour garantir un approvisionnement en énergie sûr et durable permettant de tendre vers l’indépendance énergétique et de préserver l’environnement pour les générations futures.
Savez-vous que les transports représentent 30 % des émissions de gaz à effet de serre ? La mobilité a de grandes conséquences sur l’environnement, mais aussi sur notre santé, sur nos budgets… Il est urgent d’agir. Pour cela, il est important de disposer de moyens de déplacement plus doux et de permettre à tous d’en bénéficier. Ainsi, avec rev3, la Région s’engage dans une politique volontariste pour offrir à chacun les moyens de se déplacer autrement et de permettre à tous, en tous points du territoire régional, d’utiliser des modalités alternatives, pour le bien de tous.
Pour cela, rev3 développe deux axes de travail :
Des bâtiments durables, quésaco ? Ce sont des constructions ou des rénovations qui, tout en assurant la qualité de vie et la santé des occupants, permettent la maîtrise de leurs impacts sur l’environnement et assurent une performance énergétique optimale, en utilisant autant que possible les énergies renouvelables et les ressources naturelles et locales.
Les bâtiments des Hauts-de-France représentaient en 2015 un tiers de la consommation énergétique du territoire régional et 14 % des émissions de gaz à effet de serre.
Pour agir sur cette question et rendre nos bâtiments durables, la Région et la CCI s’appuient sur rev3 pour :
Quelques chiffres sur le tissu économique
Le secteur du bâtiment représente 105 000 emplois, soit 6,8 % des emplois privés régionaux,
Avec de nouvelles façons de s’approvisionner, de concevoir, de produire, mais aussi de distribuer, de vendre, d’utiliser, de consommer, de coopérer, de créer de la valeur… L’économie circulaire, c’est une autre façon de voir notre développement économique, pour passer du trop répandu « produire, consommer, jeter » à une dynamique du « boucler la boucle ».
Les produits conçus en tenant compte de leur durée de vie et de leur recyclage permettent de développer de nouveaux procédés, de nouveaux modèles économiques. Cela contribue également à la décarbonation de l’économie avec par exemple l’utilisation de matières premières renouvelables ou elles-mêmes recyclées.
Avec rev3, il s’agit d’accompagner la transition vers de nouveaux modèles économiques notamment par l’évolution et l’émergence de dynamiques de filières « productrices » (métaux stratégiques et rares, plastiques, matériaux bio sourcés, sédiments…), de filières « utilisatrices de ressources » (textile, mode, construction, mobilité, numérique, industrie ferroviaire, alimentation, culture, sport, santé, tourisme…) ou encore de dynamiques locales et de proximité.
Feuille de route de l’économie circulaire votée en 2020
La « Feuille de route pour le développement de l’économie circulaire en Hauts-de-France », adoptée en 2020, fait partie des grands chantiers d’avenir. Elle a vocation à s’appuyer sur les acquis et avancées existantes issus de la dynamique rev3, et à faire des Hauts-de-France un territoire pilote dans la mise en œuvre opérationnelle des stratégies européennes et nationales dans ce domaine. Elle a donc vocation à pleinement contribuer au Pacte Vert européen, nouvelle stratégie de croissance qui vise à transformer l’Union Européenne en une économie moderne, compétitive, efficace dans l’utilisation des ressources et neutre pour le climat.
La transition économique, écologique et sociale visée doit permettre la rupture avec l’économie traditionnelle qui rencontre aujourd’hui les limites de son modèle. Les Hauts-de-France se doivent d’inventer de nouveaux modes de production et de consommation en renouvelant les coopérations entre ses acteurs économiques, en incitant les innovations pour conforter ses capacités productives, tout en s’appuyant sur son capital humain pour préserver l’emploi.
La Région et ses partenaires ont identifié des champs de mobilisation permettant de définir un cadre d’actions pour les Hauts-de-France :
Un enjeu de développement économique pour la Région
Matières, énergies, eau… L’objectif est de permettre une meilleure efficacité dans l’utilisation des ressources au niveau des productions, qu’elles soient industrielles ou de services, issues de fabriques ou relevant de l’artisanat.
L’économie circulaire offre des opportunités de rebond et de durabilité pour les entreprises, de nouvelles perspectives pour les filières et secteurs, de création et de développement de nouvelles activités qui contribuent à la réindustrialisation ou à la relocalisation. Autant d’éléments qui auront une influence positive en termes d’emploi ; qu’il s’agisse de créations, de mutations, de développement de nouvelles compétences ou de préservation de savoir-faire.
Une nouvelle économie des ressources
L’économie circulaire vise à préserver et anticiper l’approvisionnement durable du territoire et contribue à la décarbonation de l’économie régionale par la réduction des émissions indirectes de gaz à effet de serre.
L’économie circulaire prend ainsi compte de trois champs :
– Un approvisionnement plus local, en circuit, qui consiste à réduire les distances. Une optimisation de la logistique et des flux de transports des matières contribuent directement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
– Une production plus sobre en ressources mobilisant des matières premières issues du recyclage et basée sur des technologies propres réduisant les effluents (eaux usées) sont de nature à réduire les émissions de carbone.
– Une consommation responsable qui favorise le réemploi et la réutilisation des biens et services, permettant une optimisation et un allongement de la durée de vie des produits, contribue à la réduction des conséquences sur le climat.
De la nécessité d’un engagement de chacun
Nouvelles façons de s’approvisionner, de concevoir et de produire
Pour contribuer à un approvisionnement durable, il s’agit de penser autrement la conception des produits et de s’interroger sur l’origine des ressources, de les qualifier, d’en évaluer leur disponibilité, leur caractère renouvelable et d’appliquer la hiérarchie dans leurs usages.
Le principe même de l’économie circulaire est de veiller à limiter le gaspillage des ressources par l’usage de nouvelles pratiques telles que l’éco-efficience des procédés, l’éco-conception, l’éco-production, mais aussi par des actions qui permettront d’allonger la durée de vie des produits comme la réparation, la maintenance, le surcyclage, la refabrication.
L’économie circulaire vise également à :
Les opportunités qu’offrent l’économie circulaire, pour l’environnement, l’emploi et le social sont prépondérantes.
Nouvelles façons de distribuer, de vendre, d’utiliser, de consommer
Il s’agit ici de permettre aux matériaux et donc aux produits et équipements d’être distribués pour une utilisation plus longue, en boucles ouvertes pour de nouvelles utilisations ou en boucles fermées pour les mêmes usages.
La logistique doit être repensée par des mutualisations nouvelles, le développement de la logistique inversée au service de la circularité des flux, par la réduction des emballages, ou encore la limitation des surstocks.
L’ambition de la dynamique rev3 est de permettre aux consommateurs et acheteurs, qu’ils soient publics ou privés, de disposer des clés pour comprendre, des moyens pour choisir et agir. L’affichage environnemental et les outils d’information environnementale, que chaque metteur en marché se devra de communiquer, participe à cette dynamique. De même, les démarches du « zéro déchet » portées par les collectivités, les commerçants, les artisans, les entreprises et les associations ainsi que les pratiques d’achat responsable peuvent tout autant y contribuer.
Accéder à une maintenance facilitée, à des lieux de réparation situés localement, utiliser des pièces détachées si possible issues du réemploi ou des ensembles reconditionnés sont autant de solutions permettant l’allongement de la durée de vie des produits.
De même, le marché du réemploi ou de la seconde main, appliqué à une diversité de produits peut être une occasion de développer localement de nouveaux savoir-faire ou remettre au goût du jour des anciens métiers tels que ceux liés à la réparation ou à la couture. De plus, réinventer les modèles de vente, mobiliser le numérique au service d’une meilleure circularité des produits, s’approprier les pratiques en vue de développer un commerce responsable sont aussi des engagements que chacun peut prendre pour se préparer et faire avancer l’économie circulaire.
Nouvelles façons de coopérer, de créer de la valeur
Pour opérer cette transition, il est nécessaire d’avoir une manière de faire différente, d’adopter une nouvelle posture, en créant une synergie entre les acteurs économiques et en encourageant l’innovation. C’est ce à quoi aspire rev3.
Les chaines de valeur devront être repensées. Le périmètre actuel considéré devra être élargi au dernier utilisateur du produit ou à l’acteur qui permettra la remise en circulation des produits et des matières. Ces chaines ainsi réorganisées vont entraîner de nouvelles pratiques au sein de celles-ci. Avec rev3, de nouvelles formes de partenariats vont apparaître en mêlant acteurs publics et privés. Le recours à la mutualisation des pratiques et au partage des retours d’expériences va permettre d’accélérer ce mouvement.
Pour produire et partager les connaissances utiles au changement de comportement, à l’émergence de nouveaux services et nouvelles activités, les territoires ont un rôle important à jouer tant au niveau de la diffusion des informations, de la stimulation et du soutien d’initiatives, de la mise en réseau et de la création de synergies.
Aussi, afin de produire plus de richesses, en mobilisant moins de ressources matérielles, le partage ou l’usage d’un bien plutôt que sa possession peut permettre de satisfaire les besoins du plus grand nombre. Cela offre l’opportunité de développer de nouveaux services qui reposent sur les dynamiques des nouveaux modèles comme : l’économie de la fonctionnalité et de la coopération, l’économie du partage ou l’économie collaborative.
Favoriser la structuration des filières du mix énergétique des Hauts-de-France
Le changement climatique et la diminution des ressources énergétiques fossiles constituent des enjeux majeurs. Biométhane, solaire ou hydrogène, l’objectif est d’augmenter la part des énergies renouvelables pour garantir un approvisionnement en énergie sûr et durable permettant de tendre vers l’indépendance énergétique et de préserver l’environnement pour les générations futures.
Savez-vous que les transports représentent 30 % des émissions de gaz à effet de serre ? La mobilité a de grandes conséquences sur l’environnement, mais aussi sur notre santé, sur nos budgets… Il est urgent d’agir. Pour cela, il est important de disposer de moyens de déplacement plus doux et de permettre à tous d’en bénéficier. Ainsi, avec rev3, la Région s’engage dans une politique volontariste pour offrir à chacun les moyens de se déplacer autrement et de permettre à tous, en tous points du territoire régional, d’utiliser des modalités alternatives, pour le bien de tous.
Pour cela, rev3 développe deux axes de travail :
Des bâtiments durables, quésaco ? Ce sont des constructions ou des rénovations qui, tout en assurant la qualité de vie et la santé des occupants, permettent la maîtrise de leurs impacts sur l’environnement et assurent une performance énergétique optimale, en utilisant autant que possible les énergies renouvelables et les ressources naturelles et locales.
Les bâtiments des Hauts-de-France représentaient en 2015 un tiers de la consommation énergétique du territoire régional et 14 % des émissions de gaz à effet de serre.
Pour agir sur cette question et rendre nos bâtiments durables, la Région et la CCI s’appuient sur rev3 pour :
Quelques chiffres sur le tissu économique
Le secteur du bâtiment représente 105 000 emplois, soit 6,8 % des emplois privés régionaux,
Avec de nouvelles façons de s’approvisionner, de concevoir, de produire, mais aussi de distribuer, de vendre, d’utiliser, de consommer, de coopérer, de créer de la valeur… L’économie circulaire, c’est une autre façon de voir notre développement économique, pour passer du trop répandu « produire, consommer, jeter » à une dynamique du « boucler la boucle ».
Les produits conçus en tenant compte de leur durée de vie et de leur recyclage permettent de développer de nouveaux procédés, de nouveaux modèles économiques. Cela contribue également à la décarbonation de l’économie avec par exemple l’utilisation de matières premières renouvelables ou elles-mêmes recyclées.
Avec rev3, il s’agit d’accompagner la transition vers de nouveaux modèles économiques notamment par l’évolution et l’émergence de dynamiques de filières « productrices » (métaux stratégiques et rares, plastiques, matériaux bio sourcés, sédiments…), de filières « utilisatrices de ressources » (textile, mode, construction, mobilité, numérique, industrie ferroviaire, alimentation, culture, sport, santé, tourisme…) ou encore de dynamiques locales et de proximité.
Feuille de route de l’économie circulaire votée en 2020
La « Feuille de route pour le développement de l’économie circulaire en Hauts-de-France », adoptée en 2020, fait partie des grands chantiers d’avenir. Elle a vocation à s’appuyer sur les acquis et avancées existantes issus de la dynamique rev3, et à faire des Hauts-de-France un territoire pilote dans la mise en œuvre opérationnelle des stratégies européennes et nationales dans ce domaine. Elle a donc vocation à pleinement contribuer au Pacte Vert européen, nouvelle stratégie de croissance qui vise à transformer l’Union Européenne en une économie moderne, compétitive, efficace dans l’utilisation des ressources et neutre pour le climat.
La transition économique, écologique et sociale visée doit permettre la rupture avec l’économie traditionnelle qui rencontre aujourd’hui les limites de son modèle. Les Hauts-de-France se doivent d’inventer de nouveaux modes de production et de consommation en renouvelant les coopérations entre ses acteurs économiques, en incitant les innovations pour conforter ses capacités productives, tout en s’appuyant sur son capital humain pour préserver l’emploi.
La Région et ses partenaires ont identifié des champs de mobilisation permettant de définir un cadre d’actions pour les Hauts-de-France :
Un enjeu de développement économique pour la Région
Matières, énergies, eau… L’objectif est de permettre une meilleure efficacité dans l’utilisation des ressources au niveau des productions, qu’elles soient industrielles ou de services, issues de fabriques ou relevant de l’artisanat.
L’économie circulaire offre des opportunités de rebond et de durabilité pour les entreprises, de nouvelles perspectives pour les filières et secteurs, de création et de développement de nouvelles activités qui contribuent à la réindustrialisation ou à la relocalisation. Autant d’éléments qui auront une influence positive en termes d’emploi ; qu’il s’agisse de créations, de mutations, de développement de nouvelles compétences ou de préservation de savoir-faire.
Une nouvelle économie des ressources
L’économie circulaire vise à préserver et anticiper l’approvisionnement durable du territoire et contribue à la décarbonation de l’économie régionale par la réduction des émissions indirectes de gaz à effet de serre.
L’économie circulaire prend ainsi compte de trois champs :
– Un approvisionnement plus local, en circuit, qui consiste à réduire les distances. Une optimisation de la logistique et des flux de transports des matières contribuent directement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
– Une production plus sobre en ressources mobilisant des matières premières issues du recyclage et basée sur des technologies propres réduisant les effluents (eaux usées) sont de nature à réduire les émissions de carbone.
– Une consommation responsable qui favorise le réemploi et la réutilisation des biens et services, permettant une optimisation et un allongement de la durée de vie des produits, contribue à la réduction des conséquences sur le climat.
De la nécessité d’un engagement de chacun
Nouvelles façons de s’approvisionner, de concevoir et de produire
Pour contribuer à un approvisionnement durable, il s’agit de penser autrement la conception des produits et de s’interroger sur l’origine des ressources, de les qualifier, d’en évaluer leur disponibilité, leur caractère renouvelable et d’appliquer la hiérarchie dans leurs usages.
Le principe même de l’économie circulaire est de veiller à limiter le gaspillage des ressources par l’usage de nouvelles pratiques telles que l’éco-efficience des procédés, l’éco-conception, l’éco-production, mais aussi par des actions qui permettront d’allonger la durée de vie des produits comme la réparation, la maintenance, le surcyclage, la refabrication.
L’économie circulaire vise également à :
Les opportunités qu’offrent l’économie circulaire, pour l’environnement, l’emploi et le social sont prépondérantes.
Nouvelles façons de distribuer, de vendre, d’utiliser, de consommer
Il s’agit ici de permettre aux matériaux et donc aux produits et équipements d’être distribués pour une utilisation plus longue, en boucles ouvertes pour de nouvelles utilisations ou en boucles fermées pour les mêmes usages.
La logistique doit être repensée par des mutualisations nouvelles, le développement de la logistique inversée au service de la circularité des flux, par la réduction des emballages, ou encore la limitation des surstocks.
L’ambition de la dynamique rev3 est de permettre aux consommateurs et acheteurs, qu’ils soient publics ou privés, de disposer des clés pour comprendre, des moyens pour choisir et agir. L’affichage environnemental et les outils d’information environnementale, que chaque metteur en marché se devra de communiquer, participe à cette dynamique. De même, les démarches du « zéro déchet » portées par les collectivités, les commerçants, les artisans, les entreprises et les associations ainsi que les pratiques d’achat responsable peuvent tout autant y contribuer.
Accéder à une maintenance facilitée, à des lieux de réparation situés localement, utiliser des pièces détachées si possible issues du réemploi ou des ensembles reconditionnés sont autant de solutions permettant l’allongement de la durée de vie des produits.
De même, le marché du réemploi ou de la seconde main, appliqué à une diversité de produits peut être une occasion de développer localement de nouveaux savoir-faire ou remettre au goût du jour des anciens métiers tels que ceux liés à la réparation ou à la couture. De plus, réinventer les modèles de vente, mobiliser le numérique au service d’une meilleure circularité des produits, s’approprier les pratiques en vue de développer un commerce responsable sont aussi des engagements que chacun peut prendre pour se préparer et faire avancer l’économie circulaire.
Nouvelles façons de coopérer, de créer de la valeur
Pour opérer cette transition, il est nécessaire d’avoir une manière de faire différente, d’adopter une nouvelle posture, en créant une synergie entre les acteurs économiques et en encourageant l’innovation. C’est ce à quoi aspire rev3.
Les chaines de valeur devront être repensées. Le périmètre actuel considéré devra être élargi au dernier utilisateur du produit ou à l’acteur qui permettra la remise en circulation des produits et des matières. Ces chaines ainsi réorganisées vont entraîner de nouvelles pratiques au sein de celles-ci. Avec rev3, de nouvelles formes de partenariats vont apparaître en mêlant acteurs publics et privés. Le recours à la mutualisation des pratiques et au partage des retours d’expériences va permettre d’accélérer ce mouvement.
Pour produire et partager les connaissances utiles au changement de comportement, à l’émergence de nouveaux services et nouvelles activités, les territoires ont un rôle important à jouer tant au niveau de la diffusion des informations, de la stimulation et du soutien d’initiatives, de la mise en réseau et de la création de synergies.
Aussi, afin de produire plus de richesses, en mobilisant moins de ressources matérielles, le partage ou l’usage d’un bien plutôt que sa possession peut permettre de satisfaire les besoins du plus grand nombre. Cela offre l’opportunité de développer de nouveaux services qui reposent sur les dynamiques des nouveaux modèles comme : l’économie de la fonctionnalité et de la coopération, l’économie du partage ou l’économie collaborative.
Pour atteindre la neutralité carbone et contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique, la Région et la CCI accompagnent les entreprises industrielles dans la décarbonation de leurs activités. Efficacité énergétique, utilisation d’énergies renouvelables, ou encore recyclage sont autant de leviers permettant de réduire ou de supprimer les émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre les objectifs de décarbonation.
De quoi parlons-nous ?
La décarbonation de l’industrie consiste à réduire ou supprimer les émissions de CO₂ et tout autre gaz à effet (GES) de serre émanant des activités ou des productions des sites industriels.
Il existe plusieurs leviers à la décarbonation :
Le Dunkerquois particulièrement concerné
Le rôle de la Région est d’accompagner les entreprises à mettre en place des démarches visant à la décarbonation de leurs activités.
De grands groupes industriels sont présents en région, comme : Arcelor Mittal, Dillinger, Aluminium Dunkerque ou encore industrie Agroalimentaires… La décarbonation est donc un enjeu régional majeur pour la compétitivité du territoire, le maintien des emplois et l’atteinte des objectifs de neutralité carbone.
Le Dunkerquois est le premier émetteur national de CO₂ avec 19 % des émissions industrielles nationales. Avec les premières échéances nationales et européennes de réductions des émissions à 55%, par rapport à 1990, d’ici 2030, les acteurs locaux estiment à près de 4 milliards d’euros la facture de la décarbonation. D’autres échéances arriveront pour 2050.
Des objectifs intermédiaires peuvent être fixés par type d’industrie ou de branche industrielle.
Répartition des émissions de GES par secteurs en Hauts-de-France
Pourquoi ?
La décarbonation a pour objectif premier la lutte contre le dérèglement climatique. Il s’agit d’atteindre les objectifs fixés par les différents plans européens et français en matière de neutralité carbone, avec en complément depuis quelques mois, des enjeux économiques forts liés à la hausse du prix de l’énergie et donc de compétitivité des entreprises françaises et des Hauts-de-France en particulier.
Comment ?
La Région accompagne les entreprises volontaires grâce à la mise en place du Booster « Transition énergétique » porté par Pôlenergie. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d’un accompagnement d’une dizaine de jours pour mettre en place les premières étapes de leur démarche de décarbonation.
Elle accompagne également financièrement les entreprises. D’une part grâce au FRATRI (Fond Régional d’Amplification de la Troisième évolution Industrielle) qui permet de financer les études, les diagnostics ou les projets de petite taille. La Région accompagne d’autre part les entreprises pour la recherche de financements européens lorsque les projets sont de plus grande ampleur.
Avec la politique rev3, il s’agit également de coordonner les acteurs et les projets en région dans le domaine de la décarbonation.
Comme évoqué, plusieurs leviers permettent de décarboner les sites industriels ou les entreprises :
Il s’agit de substituer une source d’énergie fossile (gaz ou pétrole) par une énergie décarbonée :
– Gaz décarboné : biogaz, hydrogène vert…
– Electricité issue de moyens de productions renouvelables (solaire, géothermie, éolien, hydroélectricité…)
– Chaleur renouvelable : biomasse ou chaleur de récupération
On entend par chaleur fatale une partie de la chaleur inévitablement rejetée ou perdue lors du fonctionnement d’outils de production ou de transformation. En effet, l’énergie thermique produite n’est, le plus souvent, pas utilisée en totalité et est donc perdue. Or, il est possible de récupérer cette chaleur afin de la valoriser en vue notamment de décarboner le secteur industriel.
Il peut s’agir, par exemple, de fumées issues de combustion, d’eaux de refroidissement, de vapeurs, de buées, d’air de conditionnement… De manière générale, plus la température est élevée, plus la réutilisation est facile. La chaleur peut être récupérée à partir d’une vingtaine de degrés, jusqu’à 150 degrés. Une fois récupérée, la chaleur peut être réinjectée dans un autre process, sous forme de vapeur (souvent pour les usages industriels) ou sous forme d’eau chaude, notamment pour les réseaux de chaleur.
Pour récupérer la chaleur fatale, on utilise en général un échangeur thermique, qui permet de transférer la chaleur d’un fluide chaud que l’on doit refroidir à un autre plus froid que l’on doit réchauffer, grâce à une plaque d’acier. C’est une technologie très ancienne mais les progrès techniques permettent d’avoir des échangeurs aujourd’hui plus performants, plus compacts et qui résistent à des fluides très corrosifs par exemple.
Dans un contexte de limitation progressive du recours aux ressources fossiles et de diminution des émissions de CO₂, la récupération et la valorisation de l’énergie fatale gaspillée dans certains processus constitue un objectif essentiel pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie, conformément aux objectifs de la transition énergétique.
En effet, la récupération de chaleur fatale est très vertueuse sur le plan écologique si l’énergie récupérée évite de consommer un combustible fossile : elle permet d’améliorer ainsi le bilan carbone d’une entreprise.
Les émissions de CO₂ d’origine industrielle représentent une partie significative des émissions de CO₂ au niveau national. Elles se décomposent entre les émissions liées aux procédés (environ un quart) et les émissions de combustion (les trois quarts environ).
Les émissions liées aux procédés sont parfois très difficiles, voire impossible, à réduire et vont nécessiter un recours à la capture du CO₂, puis à son stockage ou à sa valorisation.
La plupart des émissions de combustion devraient pouvoir être réduite par la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, le recours aux énergies renouvelables (EnR) ou encore l’électrification. Le recours à la capture, au stockage et à la valorisation du CO₂ doit donc être la dernière solution à considérer.
Le Captage et Stockage géologique du CO₂ (CSC) vise à piéger le CO₂ en l’injectant dans une formation géologique pour éviter son largage dans l’atmosphère. Le CSC se compose de trois étapes majeures (captage, transport, stockage du CO2) qui se caractérisent par la mise en œuvre de technologies spécifiques.
Le captage et valorisation du CO₂, ou le captage et utilisation du CO₂ (CCU) consiste à capter le CO₂ pour l’utiliser comme matière première directe ou pour la synthèse de carburants, produits chimiques ou matériaux. Il comporte la même brique de captage (séparation du CO₂ des fumées) que le captage et stockage géologique du CO₂, mais le devenir du CO₂ est différent car au lieu d’être stocké dans le sous-sol, il est réutilisé.
Le principal intérêt de la valorisation du CO₂ est le remplacement de carbone d’origine fossile par du CO₂ capté. C’est le cas par exemple du projet REUZE à Dunkerque, porté par Engie et qui vise à réutiliser une partie du CO₂ émis par le site industriel d’Arcelor pour l’utiliser comme matière première dans la synthèse de carburants, qui pourront être utilisés à la place de carburants fossiles conventionnels.
Mais les potentiels de réduction des émissions de GES sont très variables en fonction du type de technologie et des substitutions retenues.
Rev3 s’engage au quotidien pour sensibiliser les jeunes générations aux évolutions de la société mais aussi pour mieux les préparer aux futurs métiers. Préparer les métiers de demain, adapter les formations, susciter des vocations, orienter les recherches et innover avec les entreprises, les enjeux sont nombreux et passionnants.
Penser le développement durable, ça passe aussi par une mutualisation d’énergies des milieux de la recherche, de l’enseignement et de l’innovation.
Le rôle des universités, des grandes écoles et des établissements publics de recherche est crucial vis-à-vis de rev3 pour deux raisons majeures :
Quatre axes fondamentaux
Dans les Hauts-de-France, les efforts consistent à :
En suivant ces axes, les acteurs des Hauts-de-France seront plus à même de co-construire une stratégie de développement en faveur d’un développement durable répondant aux enjeux et aux besoins du 21e siècle.
Les citoyens sont les acteurs incontournables de la mise en œuvre de rev3. La Région soutient les initiatives citoyennes pour permettre aux habitants de porter leurs propres projets ou de participer aux financements via un livret d’épargne ou du crowdfunding.
Rev3, c’est l’affaire de tous ! Et impliquer les habitants des Hauts-de-France est essentielle pour la Région et nécessaire pour atteindre les objectifs de rev3. Plusieurs publics dans différents domaines sont à mobiliser.
D’une part, et en prenant en compte les compétences de la Région, les lycées sont spécialement à considérer. Par des sujets tels que la gestion des déchets, la question des achats, ainsi que par le rôle des éco-délégués, les lycées sont en mesure de constituer des acteurs de rev3 dans l’ensemble de la région. En effet, les jeunes sont particulièrement mobilisés et impliqués dans les enjeux du réchauffement climatique et donc de la dynamique rev3. Plusieurs vecteurs tels que le sport ou la culture, ou encore la santé et la solidarité, peuvent être envisagés. Au-delà des jeunes, ces différents domaines concernent l’ensemble de la population. Une attention particulière sera portée aux publics en précarité, souvent les plus directement affectés par les questions énergétiques.
Associer le citoyen à rev3 peut se concevoir par un soutien à sa prise d’initiatives liées aux enjeux de transition, dans tous les domaines qui le touchent, par des outils et méthodes mis à sa disposition, et via le renforcement d’outils financiers participatifs tels que le « livret rev3 », dont l’extension est essentielle. Il convient aussi de promouvoir les financements participatifs, par exemple en direction des opérations de « solarisation » des lycées.
Pour atteindre la neutralité carbone et contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique, la Région et la CCI accompagnent les entreprises industrielles dans la décarbonation de leurs activités. Efficacité énergétique, utilisation d’énergies renouvelables, ou encore recyclage sont autant de leviers permettant de réduire ou de supprimer les émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre les objectifs de décarbonation.
De quoi parlons-nous ?
La décarbonation de l’industrie consiste à réduire ou supprimer les émissions de CO₂ et tout autre gaz à effet (GES) de serre émanant des activités ou des productions des sites industriels.
Il existe plusieurs leviers à la décarbonation :
Le Dunkerquois particulièrement concerné
Le rôle de la Région est d’accompagner les entreprises à mettre en place des démarches visant à la décarbonation de leurs activités.
De grands groupes industriels sont présents en région, comme : Arcelor Mittal, Dillinger, Aluminium Dunkerque ou encore industrie Agroalimentaires… La décarbonation est donc un enjeu régional majeur pour la compétitivité du territoire, le maintien des emplois et l’atteinte des objectifs de neutralité carbone.
Le Dunkerquois est le premier émetteur national de CO₂ avec 19 % des émissions industrielles nationales. Avec les premières échéances nationales et européennes de réductions des émissions à 55%, par rapport à 1990, d’ici 2030, les acteurs locaux estiment à près de 4 milliards d’euros la facture de la décarbonation. D’autres échéances arriveront pour 2050.
Des objectifs intermédiaires peuvent être fixés par type d’industrie ou de branche industrielle.
Répartition des émissions de GES par secteurs en Hauts-de-France
Pourquoi ?
La décarbonation a pour objectif premier la lutte contre le dérèglement climatique. Il s’agit d’atteindre les objectifs fixés par les différents plans européens et français en matière de neutralité carbone, avec en complément depuis quelques mois, des enjeux économiques forts liés à la hausse du prix de l’énergie et donc de compétitivité des entreprises françaises et des Hauts-de-France en particulier.
Comment ?
La Région accompagne les entreprises volontaires grâce à la mise en place du Booster « Transition énergétique » porté par Pôlenergie. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d’un accompagnement d’une dizaine de jours pour mettre en place les premières étapes de leur démarche de décarbonation.
Elle accompagne également financièrement les entreprises. D’une part grâce au FRATRI (Fond Régional d’Amplification de la Troisième évolution Industrielle) qui permet de financer les études, les diagnostics ou les projets de petite taille. La Région accompagne d’autre part les entreprises pour la recherche de financements européens lorsque les projets sont de plus grande ampleur.
Avec la politique rev3, il s’agit également de coordonner les acteurs et les projets en région dans le domaine de la décarbonation.
Comme évoqué, plusieurs leviers permettent de décarboner les sites industriels ou les entreprises :
Il s’agit de substituer une source d’énergie fossile (gaz ou pétrole) par une énergie décarbonée :
– Gaz décarboné : biogaz, hydrogène vert…
– Electricité issue de moyens de productions renouvelables (solaire, géothermie, éolien, hydroélectricité…)
– Chaleur renouvelable : biomasse ou chaleur de récupération
On entend par chaleur fatale une partie de la chaleur inévitablement rejetée ou perdue lors du fonctionnement d’outils de production ou de transformation. En effet, l’énergie thermique produite n’est, le plus souvent, pas utilisée en totalité et est donc perdue. Or, il est possible de récupérer cette chaleur afin de la valoriser en vue notamment de décarboner le secteur industriel.
Il peut s’agir, par exemple, de fumées issues de combustion, d’eaux de refroidissement, de vapeurs, de buées, d’air de conditionnement… De manière générale, plus la température est élevée, plus la réutilisation est facile. La chaleur peut être récupérée à partir d’une vingtaine de degrés, jusqu’à 150 degrés. Une fois récupérée, la chaleur peut être réinjectée dans un autre process, sous forme de vapeur (souvent pour les usages industriels) ou sous forme d’eau chaude, notamment pour les réseaux de chaleur.
Pour récupérer la chaleur fatale, on utilise en général un échangeur thermique, qui permet de transférer la chaleur d’un fluide chaud que l’on doit refroidir à un autre plus froid que l’on doit réchauffer, grâce à une plaque d’acier. C’est une technologie très ancienne mais les progrès techniques permettent d’avoir des échangeurs aujourd’hui plus performants, plus compacts et qui résistent à des fluides très corrosifs par exemple.
Dans un contexte de limitation progressive du recours aux ressources fossiles et de diminution des émissions de CO₂, la récupération et la valorisation de l’énergie fatale gaspillée dans certains processus constitue un objectif essentiel pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie, conformément aux objectifs de la transition énergétique.
En effet, la récupération de chaleur fatale est très vertueuse sur le plan écologique si l’énergie récupérée évite de consommer un combustible fossile : elle permet d’améliorer ainsi le bilan carbone d’une entreprise.
Les émissions de CO₂ d’origine industrielle représentent une partie significative des émissions de CO₂ au niveau national. Elles se décomposent entre les émissions liées aux procédés (environ un quart) et les émissions de combustion (les trois quarts environ).
Les émissions liées aux procédés sont parfois très difficiles, voire impossible, à réduire et vont nécessiter un recours à la capture du CO₂, puis à son stockage ou à sa valorisation.
La plupart des émissions de combustion devraient pouvoir être réduite par la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, le recours aux énergies renouvelables (EnR) ou encore l’électrification. Le recours à la capture, au stockage et à la valorisation du CO₂ doit donc être la dernière solution à considérer.
Le Captage et Stockage géologique du CO₂ (CSC) vise à piéger le CO₂ en l’injectant dans une formation géologique pour éviter son largage dans l’atmosphère. Le CSC se compose de trois étapes majeures (captage, transport, stockage du CO2) qui se caractérisent par la mise en œuvre de technologies spécifiques.
Le captage et valorisation du CO₂, ou le captage et utilisation du CO₂ (CCU) consiste à capter le CO₂ pour l’utiliser comme matière première directe ou pour la synthèse de carburants, produits chimiques ou matériaux. Il comporte la même brique de captage (séparation du CO₂ des fumées) que le captage et stockage géologique du CO₂, mais le devenir du CO₂ est différent car au lieu d’être stocké dans le sous-sol, il est réutilisé.
Le principal intérêt de la valorisation du CO₂ est le remplacement de carbone d’origine fossile par du CO₂ capté. C’est le cas par exemple du projet REUZE à Dunkerque, porté par Engie et qui vise à réutiliser une partie du CO₂ émis par le site industriel d’Arcelor pour l’utiliser comme matière première dans la synthèse de carburants, qui pourront être utilisés à la place de carburants fossiles conventionnels.
Mais les potentiels de réduction des émissions de GES sont très variables en fonction du type de technologie et des substitutions retenues.
Rev3 s’engage au quotidien pour sensibiliser les jeunes générations aux évolutions de la société mais aussi pour mieux les préparer aux futurs métiers. Préparer les métiers de demain, adapter les formations, susciter des vocations, orienter les recherches et innover avec les entreprises, les enjeux sont nombreux et passionnants.
Penser le développement durable, ça passe aussi par une mutualisation d’énergies des milieux de la recherche, de l’enseignement et de l’innovation.
Le rôle des universités, des grandes écoles et des établissements publics de recherche est crucial vis-à-vis de rev3 pour deux raisons majeures :
Quatre axes fondamentaux
Dans les Hauts-de-France, les efforts consistent à :
En suivant ces axes, les acteurs des Hauts-de-France seront plus à même de co-construire une stratégie de développement en faveur d’un développement durable répondant aux enjeux et aux besoins du 21e siècle.
Les citoyens sont les acteurs incontournables de la mise en œuvre de rev3. La Région soutient les initiatives citoyennes pour permettre aux habitants de porter leurs propres projets ou de participer aux financements via un livret d’épargne ou du crowdfunding.
Rev3, c’est l’affaire de tous ! Et impliquer les habitants des Hauts-de-France est essentielle pour la Région et nécessaire pour atteindre les objectifs de rev3. Plusieurs publics dans différents domaines sont à mobiliser.
D’une part, et en prenant en compte les compétences de la Région, les lycées sont spécialement à considérer. Par des sujets tels que la gestion des déchets, la question des achats, ainsi que par le rôle des éco-délégués, les lycées sont en mesure de constituer des acteurs de rev3 dans l’ensemble de la région. En effet, les jeunes sont particulièrement mobilisés et impliqués dans les enjeux du réchauffement climatique et donc de la dynamique rev3. Plusieurs vecteurs tels que le sport ou la culture, ou encore la santé et la solidarité, peuvent être envisagés. Au-delà des jeunes, ces différents domaines concernent l’ensemble de la population. Une attention particulière sera portée aux publics en précarité, souvent les plus directement affectés par les questions énergétiques.
Associer le citoyen à rev3 peut se concevoir par un soutien à sa prise d’initiatives liées aux enjeux de transition, dans tous les domaines qui le touchent, par des outils et méthodes mis à sa disposition, et via le renforcement d’outils financiers participatifs tels que le « livret rev3 », dont l’extension est essentielle. Il convient aussi de promouvoir les financements participatifs, par exemple en direction des opérations de « solarisation » des lycées.