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De quoi parlons-nous?

L’hydrogène apparaît aujourd’hui comme un maillon essentiel des politiques climatiques et de la transition énergétique de nombreux pays. Si ce combustible n’est pas nouveau (il est utilisé depuis le XIXe siècle), les progrès technologiques et la chute du prix des énergies renouvelables laissent entrevoir la possibilité de produire un hydrogène vert et compétitif. Celui-ci permettrait alors de décarboner certains secteurs de l’économie. Une grande variété de combustibles sont capables de produire de l’hydrogène, notamment les énergies renouvelables, le nucléaire ou le gaz naturel. Il peut être transporté sous forme de gaz ou sous forme liquide. Il peut être transformé en électricité et en méthane pour alimenter les maisons et l’industrie, et en combustibles pour les voitures, les camions, les navires et les avions.

Les Hauts-de-France, région industrielle, au cœur des échanges européens en matière d’énergie, de transports de marchandises et de passagers, constituent un territoire de choix pour massifier le déploiement de l’hydrogène décarboné. L’industrie doit en effet répondre à deux défis considérables : investir massivement pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, et préserver sa compétitivité sur le plan mondial. L’enjeu est donc de disposer en Hauts-de-France d’un hydrogène décarboné en quantités suffisantes pour répondre aux futurs besoins de nos acteurs économiques, et à des coûts supportables.

Un plan d’action a été adopté en 2019, pour structurer la filière, en soutenant des projets de production et de stockage, et pour permettre aux Hauts-de-France d’être précurseurs pour les usages dans l’industrie et dans les transports.

Ce plan, qui bénéficiera notamment de fonds alloués à la réalisation de rev3, passe en particulier par le soutien de la Région aux collectivités et entreprises pour l’acquisition de bus et de véhicules roulant à l’hydrogène, ainsi que par la mise en place de conditions favorables à l’expérimentation de l’hydrogène dans les réseaux actuels de gaz. En ce sens, les expérimentations innovantes que ce soit en matière d’usage, de stockage ou de production, seront également soutenues.

Ce plan d’action régional pour le développement de l’hydrogène décarboné est accès autour de 4 objectifs concrets :

  • Structurer la filière, son animation et l’ingénierie de financement,
  • Soutenir les projets de production, de stockage, de distribution d’hydrogène décarboné, et de récupération et épuration d’hydrogène fatal non valorisé,
  • Etre précurseur dans l’injection d’hydrogène dans les réseaux,
  • Développer les usages.

Le potentiel de consommation dans l’industrie est ainsi évalué par l’ADEME :

La chimie et la verrerie sont présentes en Hauts-de-France, et pourraient représenter des consommateurs d’hydrogène dans le futur. Mais c’est surtout la sidérurgie qui affiche le plus gros potentiel de consommation d’hydrogène bas carbone, avec la présence d’Arcelor Mittal à Dunkerque.

Il est également attendu que l’hydrogène joue un rôle dans la mobilité lourde, là où les alternatives bas-carbone comme le bioGNV ou les véhicules à batterie électrique ne constituent pas des solutions adaptées. Aujourd’hui les projets concernent principalement les flottes de transport public et des bennes à ordures. Mais d’ici 2030, l’hydrogène pourrait être présent dans le transport de marchandises et la logistique, avec les camions longue distance et la logistique du dernier kilomètre en milieu urbain (notamment les ZFE : Zone à faibles émissions), puis potentiellement le transport fluvial et maritime.

Actions réalisées

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