Hydrogène : une filière d’avenir en Hauts-de-France

L’hydrogène a de l’avenir en Hauts-de-France, Région phare du développement durable à travers sa stratégie Rev3 qui vise la décarbonation du territoire !

Décarboner l’industrie d’aujourd’hui pour bâtir l’économie de demain

L’hydrogène présente des caractéristiques parfaitement exploitables pour le développement énergétique et donc économique en Hauts-de-France. « C’est un des vecteurs de développement en faveur de la décarbonation du territoire qui pourra contribuer à soutenir l’idée d’un mix énergétique défossilisé », appuie Frédéric Motte, Conseiller régional délégué à la Transformation de l’économie régionale ».

La nouvelle feuille de route régionale votée ce 28 mars 2024, qui répond d’ailleurs à l’ambition du plan France 2030, s’établit à partir de deux objectifs principaux :

• Décarboner l’industrie et les usages le plus efficacement et rapidement possible.
• Favoriser le développement et l’installation de technologies et d’entreprises, d’industries, de savoir-faire et d’usages décarbonés.

Pôles et écosystèmes territoriaux massifiés

Quatre étapes ont été définies pour faire émerger cette nouvelle orientation :

• À court terme. Définition de pôles industriels et logistiques autour de leaders industriels identifiés. Dix pôles émergents ont été identifiés : Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, la Glass Valley, le Grand Hainaut, le Canal Seine Nord Europe, Santerre, la Somme, Lamotte & Villers-Saint-Paul, le Pôle métropolitain de l’Oise, le Saint-Quentinois.
• À 5 ans. Constitution d’écosystèmes territoriaux autour de ces pôles.
• À l’horizon 2035. Construction d’hydrogénoducs structurant la carte du territoire et des écosystèmes.
• Après 2035. Massification des usages.

Ces différentes étapes et enjeux induisent un certain nombre de pratiques et une réflexion d’ensemble : sur les différents choix technologiques effectifs de production, d’acheminement et d’usages de l’hydrogène ; sur une stratégie de formation, d’acquisition de compétences tout au long de la vie et de savoir-faire pour les habitants des Hauts-de-France ; ou encore sur le dialogue à entretenir avec les régions voisines dans une approche qui devra forcément impliquer également les partenaires européens.