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Dunkerque : un premier chantier bas-carbone en Hauts-de-France

Article publié le 18 / 08 / 2023

A Dunkerque, les entreprises Enedis et Dubrulle s’essayent au chantier bas-carbone. Une initiative pour limiter l’impact des chantiers de construction sur l’environnement.

Considérés comme l’un des secteurs le plus émetteur de carbone, les chantiers de construction ont un fort impact sur l’environnement. A Dunkerque, dans le cadre du raccordement électrique d’un bâtiment, les constructeurs testent des solutions pour réduire l’empreinte carbone de leur chantier.

Un chantier engagé

Les chantiers de construction en France génèrent 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et représentent 43 % des consommations énergétiques annuelles selon le Ministère de la Transition Energétique et de la Cohésion des Territoires. Ainsi, pour limiter l’impact environnemental du raccordement électrique d’un bâtiment à Dunkerque, les entreprises Enedis et Dubrulle se lancent, pour la première fois en Hauts-de-France, dans l’aventure d’un chantier bas-carbone.

Pour maitriser l’impact de ce chantier sur l’environnement, Enedis fait le choix d’utiliser des engins de chantier électrique ou utilisant des biocarburants de deuxième génération tel que le bioéthanol. Le recours à ces nouvelles énergies pour faire fonctionner les engins permet ainsi au chantier de diminuer de 90% ses émissions de CO2. Les nuisances sonores habituellement engendrées par les engins thermiques sont également réduites. Pleinement inscrite dans la stratégie rev3 portée par la Région Hauts-de-France et la Chambre de Commerce et d’Industrie Hauts-de-France, cette initiative, inédite en région, accompagne ainsi la décarbonation du territoire dunkerquois.

L’économie circulaire au cœur du chantier

La prise en compte des enjeux de transition énergétique de ce chantier ne s’arrête pas uniquement aux engins utilisés. En effet, un effort est également fait sur les matières premières utilisées pour les travaux en recyclant les gravats qui y sont générés. Réutilisées à 80%, ces matières, déjà présentes sur place, nécessitent ainsi moins de logistique et aucun transport supplémentaire. Au travers de cette démarche, le chantier agit pour la décarbonation du territoire dunkerquois et encourage la réduction des émissions indirectes de gaz à effet de serre.

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